Les secondes qui précédent cette vidéo sont toutes aussi magiques…


IL s’agit d’un instant suspendu, de ceux qui permettent d’y coller les images que l’on veux, qui nous sont chères..


J’ignore si l’intention de John en composant cette chanson était de nous emmener dans ces souvenirs qui devaient l’habiter quotidiennement, des images qui lui venaient aussi clairement que les nôtres.

IL y en avait certainement d’autres, plus lointaines encore, datant de cette époque tourmentée ou il dessinait ces cow boys et ces vedettes de football, comme ceux que l’on découvre dans cette pochette de « Walls and Bridges ».

Chacun connait l’extrême importance des dix premières années d’une vie, période ou les réponses aux questions que l’on se pose ne font que vous acculer parfois dans une solitude plus profonde encore.

Il semblerait qu’il ne les ait jamais trouvé, et ai tenté de partager tout le long de sa carrière ce même univers innocent en compagnie de ces trois autres copains de Liverpool..

C’est peut être ça finalement ; la quête du bonheur d’un artiste résiderai dans l’acharnement à aller plus loin à chaque fois dans une introspection à ciel ouvert. La sienne aura conquit le cœur de tant d’auditeurs. Ceux là auront grandi à leur tour, et auront en somme hérité d’une insouciance face à ces questions qui ne trouveront jamais de réponses.

Si 9 # Dream est l’une des plus belles chansons que je connaisse, c’est parce qu’il y a en elle un esprit qui sera allé là ou seuls ceux qui rêvent éveillés peuvent aller, leurs écritures est céleste, elle n’a rien à craindre, elle illumine, elle l’ont ne comprend toujours que trop tard son importance que lorsqu’elle se tait …