Orlando Julius and The Afro Sounders
Enregistré entre 1970 et 1973 (avec un break d’un an en 1971) Orlando Julius and The Afro Sounders est typiquement le genre de disque maudit sorti dans la douleur. Au moment où Julius parvenait à mettre le mot fin sur la bande, Philips, intéressé un temps par les musiques africaines, remballait ses affaires pour passer à autre chose. Résultat, un album pauvrement distribué et injustement trop vite enterré. Et puis par des chemins compliqués, il est arrivé presque 40 ans plus tard dans les mains de Frank Gossner. Grand spécialiste de merveilles funk africaines oubliées de tous et parfois même de ceux qui les ont enregistrées, c’est déjà à lui qu’on doit la ressortie sur Daptone de Na Teef Know De Road Of Teef, l’unique album de Pax Nicholas le percussionniste de Fela.
Lagos is the place et l’afrobeat local la ligne directrice. Et même si le Yio Si Da Miliki Beat d’ouverture ne va pas dans cette direction avec son rythme chaloupé plus destiné à onduler gentiment qu’autre chose, dès le deuxième morceau Julius ouvre le gaz en grand sous la marmite afro. Et en face B pose carrément le couvercle afin d’assécher l’air et de transformer l’atmosphère en fournaise. Pas de transe sous jazz de 20 minutes avec pluies de soli en bonus mais de l’afro-beat brut et radical, funk à mort avec cuivres qui crachent, entrelacs de percussions et rythmiques heavy, heavy, heavy. Fait notable, le vinyle contient un livret au format du disque (un livre donc) qui permet de savourer quelques photos géantes entre les lignes rédigées par Orlando en personne.
Attention, son rugueux et âpre à ne pas mettre entre toutes les oreilles.
Lagos is the place et l’afrobeat local la ligne directrice. Et même si le Yio Si Da Miliki Beat d’ouverture ne va pas dans cette direction avec son rythme chaloupé plus destiné à onduler gentiment qu’autre chose, dès le deuxième morceau Julius ouvre le gaz en grand sous la marmite afro. Et en face B pose carrément le couvercle afin d’assécher l’air et de transformer l’atmosphère en fournaise. Pas de transe sous jazz de 20 minutes avec pluies de soli en bonus mais de l’afro-beat brut et radical, funk à mort avec cuivres qui crachent, entrelacs de percussions et rythmiques heavy, heavy, heavy. Fait notable, le vinyle contient un livret au format du disque (un livre donc) qui permet de savourer quelques photos géantes entre les lignes rédigées par Orlando en personne.
Attention, son rugueux et âpre à ne pas mettre entre toutes les oreilles.
En savoir plus :
LIENS
www.voodoofunk.com Le site de Voodoo Funk
www.dustandgrooves.com/2010/11/frank-gossner-brooklyn-ny.html Un très beau portrait de Frank Gossner
EN ECOUTE
Le fabuleux morceau Disco Hi-Life reedité en maxi par le label Hot Casa de Julien Lebrun et Djamel Hammadi :
www.voodoofunk.com Le site de Voodoo Funk
www.dustandgrooves.com/2010/11/frank-gossner-brooklyn-ny.html Un très beau portrait de Frank Gossner
EN ECOUTE
Le fabuleux morceau Disco Hi-Life reedité en maxi par le label Hot Casa de Julien Lebrun et Djamel Hammadi :
