Interview - Ziza et Les Disques Superclasse

Dimanche 1 Juillet 2001

DJ ZAZ, Ziza, Aziz n'est pas un homme comme les autres, il aime la musique et le prouve en dirigeant le label indépendant SUPERCLASSE consacré à la production de rééditions de rares grooves ainsi que plus récemment à la production d'artistes.
Né en 1970 à Paris, il se découvre très vite une âme de mélomane lui faisant dépenser tout son argent de poche dans l'achat de disques, il a bien fait de commencer aussi jeune, aujourd'hui son trésor s'élève à environ 11000 galettes dixit le mangeur de disques.
Ses choix sont naturellement portés vers les rythmes afro-américains des 70's mais aussi vers la musique latine brésilienne la samba autant que l'ancienne MBP qu'il n'a pas oublié de nous présenter dans les compilations Brazil, distribuées par Superclasse. Aux cimes de la passion pour les rares grooves, il étudie la Politique Economique et en 1994 il en sort avec une maîtrise de Politique économique.
En 1992, alors qu'il est encore à la fac il rentre dans l'entreprise familiale BIG CHEESE RECORDS pour y exercer auprès de son frère, des fonctions diverses et pas des plus faciles comme la constitution du réseau de distribution France-Europe-Japon mais aussi mise en place des opérations promotionnelles du label avec les soirées Big Cheese à l'Hôpital Ephémère dont tout le monde se souvient, sauf moi qui n'y est jamais mis "mon bull" sur le "dancefloor"(yeahah!). Les soirées du label de Momo lui ont fait perdre un " I " pour y placer le " A " entre deux phases, sans passpass c'était lui dj Zaz.
Toujours séduit par Ziza, BigCheese lui offre la direction artistique du label où il y restera jusqu'en 1998, date de la suspension de la société.
Zaz reste un homme actif dès l'arrêt de Big Cheese ainsi il déculpe ses efforts pour créer la même année LES DISQUES SUPERCLASSE (en français s.v.p) Ziza homme aux multiples casquettes, exemple de la positive force au service de l'industrie musicale mais surtout de la musique comme son statut d'indépendant l'indique et face à la pollution industrielle, des productions massives de déchets sonores provenant des majors compagnies, SUPERCLASSE a la superclasse, c'est à dire une certaine idée de la musique.


Afrodeeeth : Qui est dj Zaz ?

Ziza :C'est simple. C'est Ziza, le frère de Momo de Big Cheese, avec qui on a fondé le label avec un anglais Simon Howard. Dj zaz c'est venu avec les soirées BigCheese. Il y avait Dj Momo, dj Simon et dj zaz, cela vient de mon vrai prénom ziza enfin Abdelazziz de mon vrai prénom, Ziza mon surnom d'où le sursurnom zaz .


A : Tu étais donc collectionneur à la base et tu t'es improvisé dj pour les soirées bigcheese ?

Z : Je ne suis pas collectionneur, j'achète du disque. On avait un magazin de disques avant de créer le label BigCheese et on était chargé mon frère et moi de faire les achats, on allait acheter les disques aux Etats-Unis et en Angleterre, ce qui fait qu'au fur et à mesure des voyages, je me suis fais une collection de disques de jazz funk, de jazz, de musique brésilienne et latine. En fait toute la black music des années 70's. Partout où je vais, je chinne des disques, au fur et à mesure j'ai vu que j'avais pleins de disques. Ouais on peut dire que je collectionne des disques maintenant mais je ne suis pas un psychopathe du disque !

A : Tu ne considères pas comme un collectionneur ?

Z: Non, j'aime la bonne musique je ne cours pas après les plus rares ou les plus chers. Dès qu'il y a de la bonne musique à trente balles. Je ne mets pas plus de 70 francs sur un disque. Dans le sens où, j'ai acheté des disques dans les années 80 et que je n'y mettais pas plus de 3 dollars sur un album, aujourd'hui ils se vendent à 600-700 F donc non par principe je n'achète pas de disques chers.


A : Tu voyages pour acheter, tu achètes ou ?

Z : Espagne, Portugal.

A : Tu achètes au Portugal alors dis-nous où ?

Z : Là où je trouve des petits magazins de disques. En fait, tu trouve des choses partout, des fois dans les rayons Antilles (en Espagne ou au Portugal) tu trouve une pièce de jazz égarée.

A : Tu es allé au Brésil ?

Non j'ai travaillé avec un type qui faisait la navette entre la France et le Brésil il me ramenait des disques mais pas forcément des pièces, moi je connaissais les artistes parcequ'il avait quelquechose dans un trio, genre le trio Moccoto (voir le site www.crammed.be qui réedite leurs albums, lire leur interview >>>)ou les trucs comme ça, à chaque fois les types ont fait des albums solos.

A : L'équipe lusophone de funky-people te remercie pour tes compiles Brazil !

Z : (sourire)Là justement j'ai signé un dealer de disques de Jazz brésilien et il y a une compil qui sort dans trois semaines qui s'appelle Brazil jazz pulsation.
C'est entre Jazz et Jazz funk brésilien. C'est la musique des années 60 c'est que des trucs inconnus c'est les types avant d'avoir fondé les gros groupes style Azimuth ou Eumir Deodato juste avant ils avaient un groupe plus jazz.
C'est une compilation faite essentiellement de ce type de raregrooves.
Ces disques de jazz brésiliens des années 60 sont très recherchés par les Japonais en général. J'ai signé ce type pour trois volumes, il y a un volume qui sort dans un mois.


Interview - Ziza et Les Disques Superclasse

A : Tes compil sortent partout dans le monde. Où vends-tu le plus ?

Z : Partout en Europe et surtout au Japon où j'ai une très bonne distribution. On est aussi bien distribué qu'un label comme ROULE label de musique electronique dirigé par thomas banglater (sans majuscules pas qu'on l'aime pas trop) des DAFT PUNK .
On fait 30% de notre chiffre d'affaires au Japon.

A : Et en France le marché se porte bien ?

Z : Oui dans le sens où on est très bien exposé dans les fnac.
On va dire qu'en label funk, on est les chouchous dans les fnac, parce qu'en fait les fnac savent que je suis l'héritier BigCheese. Mon frère, lui est parti faire directeur artistique chez V2 Music et moi j'ai continué à faire le label indépendant.

A : Tu es le défenseur du label indépendant ?

Z : Ouais! Ça permet de travailler pour la musique, sans la pression commerciale des majors.

A : Un label indépendant qui est d'ailleurs une réussite?

Z : Je ne sais pas si on peut parler de réussite.

A : Pourquoi ?

Z : C'est de la réédition.
Il faut faire ses preuves en production mais en production Funk il n'y a pas grand chose de super interessant.

A : Y a t-il de l'avenir dans la réedition ?

Z : Ouais ! Tant qu'il y a des raretés, il y a de l'avenir dans la réédition.
A mon avis il faut mélanger raretés plus trucs grand public, ça reste du bon son. Ce que je veux c'est les trucs comme Curtis Mayfield, qui sont plus ou moins grand public mais c'est magnifique c'est bien de mélanger des noms biens connus avec des noms moins connus justement parce que ça s'ouvre à un public plus large. Après ce n'est qu'une question de packaging et de marketing. Tu vois ça avec les compils " Kind of Soul " ou " Shaolin soul " qui se vendent super bien et dont le contenu est limite … moins bon … que des compils comme les notres.

A : Pour vous le paquet d'emballage n'est pas important ?

Z : Si si mais c'est une question de budget. Eux ils investissent en achetant des espaces publicitaires. Et nous on n'a pas forcément le budget pour le faire. Leur investissement est de l'ordre de 1 à 2 millions de francs pour lancer une série de compilations.
Une mise en place dans les rayons très efficace mené par Virgin ou même les autres mais à chaque fois c'est des gros ce qui fait qu'ils mettent en 10000 et 20000 exemplaires en place partout en France. On ne peut pas lutter nous on met 4000 disques en place quand on est gros… Donc voilà… 0n ne se bat pas avec les mêmes armes.

A : Des Majors qui ne pense qu'à manger le gateau sans savoir le faire et des indépendants qui font le gateau et à qui ont laisse des miettes pour survivre. Tu vois ça comme une situation définitive ?

Z : On a un avenir dans le fait d'être spécialisé car plus on est spécialisé plus on est fort. Au niveau de la distribution comme ça s'est fait en Europe il y a quelques années à l'époque de BigCheese nous nous étions plus ou moins unifié pour distribuer nos propres disques, en Allemagne il y avait Grooveattack, en Italie il y avait FamilyAffair, en Angleterre il y avait Time Warp et en France il y avait BigCheese. On récuperait les disques de chaque pays pour les distribuer sur notre propre territoire, pour nous c'était la France. Aujourd'hui il faudrait que l'on reparte sur le même principe ou il faut que l'on se concentre sur une distribution super spécialisée pour être fort, surtout auprès des vendeurs C'est à dire que l'on doit représenter la funk pour les vendeurs, il ne faut pas que ce soit Warner ou Polygram avec leurs séries de 55 titres de funk. C'est limite vulgaire, alors que nous nous pensons que la musique parle d'elle-même on n'a pas besoin de dire que c'est les meilleurs samples du Wu-tang-clan pour vendre cette musique, ce n'est que du marketing.


Interview - Ziza et Les Disques Superclasse
A : C'est une politique ?

Z : Ce n'est pas de la politique. Il faut juste connaître les donnèes du marché, c'est à dire que nous sommes depuis dix ans dans le créneau, nous connaissons les données du marché, nous savons de quoi nous sommes capables. Maintenant dès qu'il y a un artiste qui démarre, nous sommes obligés de le revendre à une compagnie en licence ou en artiste, parce que nous n'avons pas les armes marketing pour promouvoir l'artiste.

A : Temporairement ?

Z : Oui, maintenant ce que nous faisons c'est une série de compilations, avec des noms forts il y a la série Playtime , il y a les séries Afro Jazz Funk , For The Ladies , il y a une autre série qui va sortir à la rentrée. On essaye de créer un nom, une dynamique.

A : Vous avez des techniques de marketing ?

Z : Oui mais ce n'est même pas du marketing. Le marketing c'est l'argent que l'on met dans les produits pour communiquer nous n'en mettons pas ?

A : Vous avez un savoir-faire ?

Z : Oui c'est un vrai savoir-faire.

Mys 35 prend d'assaut l'interview, elle va lui poser plusieurs questions…


Mys35 : Est-ce que tu peux nous dire comment est né Superclasse ?

Z : Simon de BigCheese a quitté le label pour rejoindre ses compatriotes les Anglais, il est retourné en Angleterre. Il restait mon frère et moi dans le label, mon frère en avait marre de faire l'indépendant, il avait plus envie d'avoir une vie pépère, un bon salaire, être bien… serein… parce que c'est tout le tant la bagarre quand on est un indépendant !
Et donc moi j'ai eu envie de continuer l'histoire et de faire mes preuves seul, parce que c'est bien de faire les choses à plusieurs mais on a aussi besoin de se prouver des choses à soi-même. C'est mieux comme ça. J'ai lancé une compilation " ForTheLadies " au Japon cela a très bien marché, ce qui fait que j'ai eu le budget pour pouvoir sortir plus de disques et distribuer les " Playtime " de Hi&Fly, les " Funk Deluxe " de HutchProduction.
Maintenant on va essayer de développer plus les artistes on a une série de signatures plus dans le délire Brésil où il se passe plus de choses. En funk mise à part Bigcheese All Stars qui sont proche de nous, je trouve que c'était un super album qui l'on va rééditer probablement à la rentrée avec 5 inédits dessus on va aussi sortir un deuxième album, mais autrement je ne suis jamais tombé sur un groupe qui m'aies cassé la tête, on s'emmmerde c'est de la funk classique, avec des chanteurs qui chantent mal.





Fredafunkysoul qui sirote l'orangina de mys 35 souhaite en savoir plus sur le BigCheese Allstars…

F : Mais BigCheese All Stars c'est un collectif ou un vrai groupe de musiciens ?

Z : Oui c'est un collectif mais on peut considérer que c'est un vrai groupe
Dans le sens où les deux membres phares sont le bassiste et le guitariste avec la chanteuse mais autrement le reste du groupe c'est un " All Stars "c'est des mecs qui jouent avec les Brand New Heavies , Jamiroquai avec les airbolitzer d'ailleurs ils ont monté ce groupe, autrement le reste du groupe c'est des musiciens de session qui jouent avec Neneh Cherry .

F : Quelle est la différence entre BigCheese et Superclasse ?

Z : Le délire de Big Cheese c'était plus le délire de mon frère et de Simon, ils voulaient vraiment s'accaparer le délire du Funk, donc moi au sein du label il fallait vraiment que j'essaye de ramener quelquechose d'alternatif avec 220volt et PlugIt qui était l'identité rap, c'est vraiment ce qui a ramené de l'argent au label. NoSé & Menelik , cela nous a permis de signer chez SONY.
C'était beaucoup de trésorie beaucoup d'argent mais ensuite on a vu les limites d'un label indépendant, tu rentre dans une structure comme SONY Music on te demande d'avoir des gabarits artistiques. Tu es complètement dépendant de leur marketing, tu n'as aucune flexibilité, ce n'est pas du tout souple au niveau artistique, t'es obligé de te conformer à des formats, ce qui n'est pas du tout interessant pour des jeunes qui avaient envie de s'éclater, de s'exprimer.

Mys35 reprend l'interview…

Mys35 : Ce n'est pas forcément évident de trouver les droits de ce type de production(ndlr : pour les compilations)?

Z : Depuis que l'on fait les compilations même avec BigCheese, c'était à moi qu'était attribué le côté juridique. Il fallait que je cherche les droits.

Mys35 : Mais comment avez vous fait pour les titres obscurs ?

Z : En général les trucs obscurs, ils avaient des titres de gestion d'édition avec des énormes très souvent, c'est la Warner qui récupérait tout ce qui était Soul, black music des années 1970 (ndlr : d'ailleurs ils ont récupéré le catalogue Prélude). Et aujourd'hui la plupart de ces catalogues ont été rachetés, il y a toujours des choses obscures que tu ne peux retrouver donc tu les mets en droits réservés et si les mecs te tombent dessus, toi tu prouves ta bonne foi, avec les contrats que tu as avec d'autres artistes qui ont été compilés. Mais en fait cela se passe simplement, prenons l'exemple de CharlyRecords, qui a recupéréré 70000 titres, avec tous les titres de Curtom et Buddha Records…
Cela fait 8-10 ans que l'on travaille avec eux et on peut puiser dans leurs catalogues et ce que l'on veut prendre, on le prend et voilà on a un tarif pour chaque titre et on leur paie des royautés en fonction des ventes. Voilà comment cela fonctionne un label. Maintenant Charly est un des mecs chez qui on va puiser, mais il y a plein d'autres gens comme BlackFire, bref il y en a vraiment plein.


Je me réveille du cours de jurisme de ziza interpellée par cette dernière révelation.

Afrodeeeth : Alors ces titres, que tu choisis de mettre dans tes compil' ne sont pas tes disques ??

Zaz : Ah! Ce sont MES disques ! Mais le problème des petits labels c'est qu'ils n'ont même pas les " master' " eux quand tu les contactes, ils hallucinent. En général ils ne se rappelent même pas du mec qui a fait le titre qui a produit qui est son propre éditeur. Tu les appelles, ils hallucinent que tu aies pu les retrouver, c'est ce qui c'est passé avec Lafayette Afro Rock Band, c'est nous qui avons retrouvé et édité les Lafayette avec le revival sur l'Afro.
Le producteur, Pierre Jaubert , a halluciné c'est un psychopathe qui garde ses bandes dans son grenier dans sa cave, il a 75 piges, il te fait écouter directement avec magnéto à bandes c'est un truc de fou. Lui ça serait bien de l'interviewer.
Il a carrément enregistré fin des années 50 debut 60 avec Stevie Wonder , un titre en français avec Stevie. C'est lui qui a les bandes.

Mys 35 revient à Lafayette

Mys 35 : Lafayette ne serait pas une réédition il semblerait que cela ait été rejoué ?

Z : Avec Lafayette Afro Rock Band c'est des bandes qui ne sont jamais sorti mis à part deux ou trois titres sur l'album que l'on a réedité, c'est des vieilles bandes de 1971, 1974. On a fait genre un nouvel album, on a fait aussi un clip video. On a récupéré des images qu'ils avaient sur super 16 et j'ai engagé une nana qui nous a fait un clip. Ils le diffusaient sur MCM, MTV.
C'est drôle c'est kitch ! Avec des couleurs pétantes…

Fred s'avance pour poser la question de la dernière chance.

F : Les membres du groupe sont-ils encore en France ?

Z : Non ils sont tous repartis aux Etats-Unis, il y en a un qui est devenu prof autrement lafayette lui est dans un hôpital psychiatrique, c'était déjà un barg' à l'époque. Il y en a un qui a signé chez Blue Note c'est le trompettiste, le pianiste est aussi quelqu'un de très connu, il a joué entre autre avec Miles Davis.

F : Comment as-tu su que l'éditeur était encore France ?

Z : J'ai contacté la Sacem quand je cherchais les droits et puis je l'ai rencontré, mais lui, il faut vraiment le rencontrer, il connaissait tout le monde.
Il connaissait très bien Berry Gordy c'était l'ami de Marvin Gaye, il a des photos avec tout le monde, il est sorti avec Martha Reeves. D'ailleurs j'ai gardé un paquet de photos de Lafayette.

A : Peux-tu nous dire exactement ce qu'est un raregroove ?

Z : Rare groove c'est simple, c'est tout ce qui est autour de la musique de James Brown. Entre 1968 et 1972 tout ce qui s'est fait dans la funk musique à connotation James Brown, ce qui est sorti en 45 tours. Ce que l'on appelle raregrooves c'est le Funk de 1968 à 1972 sur 45 tours on va dire funk obscur.

F : Tu es un concurrent de SOUL PATROL ?

Z : Non je ne suis pas du tout concurrent de Soul Patrol, on ne fait pas du tout la même musique. Eux ils ne respectent même pas la musique dans le sens où ils ne s'attachent pas à donner une seconde vie au morceau, ils ne font pas un travail de bon mastering, de nettoyage de disques c'est brut !
C'est vraiment fait à l'arrachée, il ya encore les craquements c'est vilain.
Ce n'est pas professionnel. Pour nous le but ce n'est pas de faire des disques comme ils le faisaient en 1971 on est en 2001, je pense qu'il faut essayer d'élargir le public communiquer le son à un maximum de gens et pour ça il faut restaurer la musique pour que l'on soit à égalité de son.

A : C'est une question de " vision du son " entendre des choses qui ne sont pas mises en avant dans le son qui en général est étouffé, dépourvu de relief. Le mastering est nécessaire pour le confort des oreilles qui écoutent le son

Z : De toutes façons tu n'entends rien, surtout les 45Tours d'époque qui sont hypercompliqués, criards avec un son très dur. Les mecs croient que c'est les disques les plus rares les plus recherchés dans les sites de collectionneurs ou dans les conventions qu'il faut le mettre sur une compil'. Et bien moi le délire du collectionneur ça me casse les couilles !
Ça ne m'interesse pas je ne suis pas le psychopathe à courir après les 45 Tours. Ce qui est intéressant c'est de faire redécouvrir aux gens de la bonne musique. Et pour ça il faut essayer de trouver une homogénéité au niveau du son.


Enfin pour finir peux-tu nous citer tes 10 disques préférés ?

1. Marvin Gaye " I want you "
2. Bernard Wright "The message is love"
3. Donny Hattaway "Extension of a man"
4. James Brown "Payback"
5. Curtis Mayfield "Curtis"
6. Leroy Hutson "Leroy II"
7. Fela kuti and Africa 70 "Shakara"
8. Bill Withers "Live at carnegie hall"
9. Minnie Ripperton "Paradise"
10. Dizzy gillepsie " Giant "


A : Pour (vraiment )finir parle-nous de ton actualité ?

Z :On sort une 3ème " For The Ladies " à la rentrée, il y a la " Brazil Jazz Pulsation " et on sort une série de compil' qui s'appelle " Funkville ", il y a aussi une compil de raregrooves et une compil de jazzfunk.

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Interview - Ziza et Les Disques Superclasse

Propos recueillis par Afrodeeeth assistée de Mys 35 et Maître Fred, membres du F.B.I (Funky bureau of investigation)

Afrodeeeth

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