Curtis Mayfield - Right On For the Darkness - 1973
Michel Guinand
Je pense qu'il s'agit là du titre le plus tragique de la soul music…
Je mixais dans un bar sur Beauvais..., le jour ou j'ai passé ce titre, le patron a subitement cessé toutes activités., se demandant mais comment a t il pu passer à coté d'un titre pareil.. . il restait là, les yeux rivés sur la platine, le regard perdu et solennel...
Le film que chacun se fait en l'écoutant semble avoir une même couleur ou seraient mêlés l'engagement politique et humain à la fois.
Un titre qui situe immédiatement Curtis tel un personnage complètement hors du temps, maniant des mots désarmants et plein d'espoir à la fois, et illustrés par une musique alarmante et dramatique.
Le final est si bouleversant qu’il force l’auditeur à entrer dans une dimension aux teintes si sombres, si touchantes qu’il ne peut en ressortir qu’ébranlé et abattu..
Pour ma part il m’arrache les larmes, et les années passants, son écoute se fait plus rare à mesure que je constate l’irrémédiable agonie d’une race que seul la cupidité et l’indifférence semble habiter…
Je mixais dans un bar sur Beauvais..., le jour ou j'ai passé ce titre, le patron a subitement cessé toutes activités., se demandant mais comment a t il pu passer à coté d'un titre pareil.. . il restait là, les yeux rivés sur la platine, le regard perdu et solennel...
Le film que chacun se fait en l'écoutant semble avoir une même couleur ou seraient mêlés l'engagement politique et humain à la fois.
Un titre qui situe immédiatement Curtis tel un personnage complètement hors du temps, maniant des mots désarmants et plein d'espoir à la fois, et illustrés par une musique alarmante et dramatique.
Le final est si bouleversant qu’il force l’auditeur à entrer dans une dimension aux teintes si sombres, si touchantes qu’il ne peut en ressortir qu’ébranlé et abattu..
Pour ma part il m’arrache les larmes, et les années passants, son écoute se fait plus rare à mesure que je constate l’irrémédiable agonie d’une race que seul la cupidité et l’indifférence semble habiter…