Voilà…

Manika vient de repartir avec un Marvin sous le bras, ce magnifique double album que j’avais chroniqué il y a quelques temps …

Je passais en revue quelques titres de ce nouvel arrivage de ce matin, des disques redoutables, dont deux de Leroy Hutson.

Nous parlions pendant que ce déroulait cette face A de l’album « Love Oh Love »…

Des titres dédiés à la vision qu’à l’artiste pour l’amour, avec cette écriture qui le caractérise, d’une richesse incomparable..

Puis avant qu’elle parte, je lui dis « écoute maintenant ce titre, il s’agit d’un instrumental »

Elle se fige au bout de 5 secondes, baisse la tête, et laisse cette introduction entrer en elle…

Je gesticulais, comme si je conduisais moi-même cet orchestre, et pressentais ce solo de guitare arrivant peut après…

Oui, incroyable, une véritable musique de film, mais de film il n’y en n’a pas, il n’existe pas, ou plutôt si, celui que l’on se fait en l’écoutant…

Ce titre est extraordinaire, car il porte en lui une magie, du fait de n’être justement pas issu d’un quelconque scénario, il apparaît encore plus riche, car débarrassé d’un support auquel il n’aurai pu faire que de l’ombre…