Mojo Presents: Sticky Soul Fingers - A Rolling Stones Tribute

Mojo - 2011

Jeudi 15 Décembre 2011

Qui mieux qu’un magazine arborant le nom de Mojo pouvait reprendre Sticky Fingers, célèbre album des Stones dont la pochette (d’Andy Warhol) est un plan serré sur une braguette à demi-ouverte. Le magazine anglais a demandé à la nouvelle scène Soul/Funk de reprendre le très bon album des Britanniques.


Mojo Presents: Sticky Soul Fingers - A Rolling Stones Tribute
Sticky Fingers, sorti en 1971, marque une période où la musique des Stones connait quelques bouleversements notamment avec l’arrivée de Mick Taylor en remplacement de Brian Jones. Elle devient moins sèche, avec des arrangements plus blues (grâce à l’utilisation du slide), parfois même un un peu plus pop (Wild Horses). C’est aussi le premier album enregistré par leur propre label, avec pour célèbre emblème les lèvres et la langue tirée.
Il y a deux sortes de reprises, l’une identique à l’originale qui en peinture serait qualifiée de faux ou de reproduction et l’autre réinventée, gardant la même essence mais avec un souffle ou une vision différente. Mojo a recruté, pour cette périlleuse mission, une équipe à faire rêver Hannibal Smith. La compilation s’ouvre sur une version groovy de Brown Sugar par Alice Russell, s’ensuit Sway, rendu crado à souhait par Black Joe Lewis et ses Honeybears. C’est à ce moment qu'entre en jeu Sharon Jones et les Dap-Kings reprenant un Wild Horses soulful où la voix de la diva de Brooklyn semble bien plus sauvage que les chevaux de la chanson. Le sublime blues You Gotta Move porte bien mieux son nom par Naomi Shelton & The Gospel Queens ainsi qu’I Got The Blues qui semble sonner plus vrai dans la bouche d’Aloe Blacc. Dead Flowers, dont l'origniale est une gentille ballade country à vous filer la banane lors d’une virée estivale sur le front de mer, devient avec Anthony Joseph & The Spasm Band un Funk groovy, gorgé de wha-wha où l’homme de Trinidade alterne entre le spoken word et le chant. Lee Fields reste fidèle à lui-même dans sa tentative de prendre dans le cœur des filles la place de Marvin Gaye et sa version de Moonlight Mile ne déroge pas à la règle. Les Sugarman 3 et les Bamboos se chargent de dynamiter à la funk/soul le reste de l’album.

Bref comme à chaque fois, Mojo porte bien son nom.



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