1/ LA COUPE DE CHEVEUX
Sur ce point James Brown n’a jamais mégoté, faisant évoluer ses coupes au rythme de sa musique : défrisés et recoiffés en banane, en brushing aérien, en conk, en afro, et plus proche de nous en coiffure que l’on jurerait adaptable sur un playmobil.
Historiquement, on ne trouve que 2 cas de figure où l’on peut surprendre le Godfather en flagrant délit d’hirsutisme : dans le cadre d’un concert et là personne ne lui en tiendra rigueur (se reporter au livret de Live At The Apollo Vol.2 pour se rendre compte des proportions que cela peut prendre), et sur les photos prises par la police lors de ses arrestations.
Et là c’est moins funk comme attitude.
2/ LES COSTUMES
Alors là, on attaque un gros morceau car les costumes sont un des fondamentaux du style James Brown. Et en la matière, James a fait très fort. Du mat au satiné, du classe au criard, James est une encyclopédie de la sape et ses costumes, tout comme les coupes de cheveux, permettent non seulement de dater l’époque d’une photo (un peu comme du carbone 14 mais moins fastidieux d’utilisation) mais également de mesurer le chemin parcouru depuis les sobres complets vestons des débuts.
Capable d’entamer un concert dans un élégant ensemble avec cravate pour le terminer dans une combinaison moulante, le Soul Brother Number One s’affichait ces dernières années dans de délirants costards en soie violette, d’hallucinants queue-de-pie avec revers en strass, de stupéfiants ensembles rouges avec des franges noires, bref une garde-robe qui couvrirait de ridicule celui qui oserait en faire autant.
3/ LES BOTTINES
Pour les gérants de salle de concert, les bottines de James Brown sont l’équivalent des sauterelles pour les paysans d’Afrique : un fléau contre lequel on ne peut rien faire sauf le regarder passer et constater les dégâts. Combien ont été dans l’obligation de souscrire une assurance spécifique ? Combien de scènes ont été transformées en LP, James Brown y ayant gravé des sillons en effectuant ses pas de danse venus d’un autre monde ?
Au-delà du caractère purement vestimentaire la bottine est l’instrument personnel du Godfather, sa baguette de chef d’orchestre, un claquement de talon pouvant signifier la fin d’un morceau, le début d’un pont, ou tout simplement servir de métronome.
Accessoirement ses légendaires bottines lui octroient quelques centimètres supplémentaires, ce qui ne gâche rien.
Prévue depuis plusieurs mois, il était hors de question que cette série d'articles reste dans les cartons au prétexte que le Godfather avait eu l'étrange idée de mourir le jour de Noël...
Sur ce point James Brown n’a jamais mégoté, faisant évoluer ses coupes au rythme de sa musique : défrisés et recoiffés en banane, en brushing aérien, en conk, en afro, et plus proche de nous en coiffure que l’on jurerait adaptable sur un playmobil.
Historiquement, on ne trouve que 2 cas de figure où l’on peut surprendre le Godfather en flagrant délit d’hirsutisme : dans le cadre d’un concert et là personne ne lui en tiendra rigueur (se reporter au livret de Live At The Apollo Vol.2 pour se rendre compte des proportions que cela peut prendre), et sur les photos prises par la police lors de ses arrestations.
Et là c’est moins funk comme attitude.
2/ LES COSTUMES
Alors là, on attaque un gros morceau car les costumes sont un des fondamentaux du style James Brown. Et en la matière, James a fait très fort. Du mat au satiné, du classe au criard, James est une encyclopédie de la sape et ses costumes, tout comme les coupes de cheveux, permettent non seulement de dater l’époque d’une photo (un peu comme du carbone 14 mais moins fastidieux d’utilisation) mais également de mesurer le chemin parcouru depuis les sobres complets vestons des débuts.
Capable d’entamer un concert dans un élégant ensemble avec cravate pour le terminer dans une combinaison moulante, le Soul Brother Number One s’affichait ces dernières années dans de délirants costards en soie violette, d’hallucinants queue-de-pie avec revers en strass, de stupéfiants ensembles rouges avec des franges noires, bref une garde-robe qui couvrirait de ridicule celui qui oserait en faire autant.
3/ LES BOTTINES
Pour les gérants de salle de concert, les bottines de James Brown sont l’équivalent des sauterelles pour les paysans d’Afrique : un fléau contre lequel on ne peut rien faire sauf le regarder passer et constater les dégâts. Combien ont été dans l’obligation de souscrire une assurance spécifique ? Combien de scènes ont été transformées en LP, James Brown y ayant gravé des sillons en effectuant ses pas de danse venus d’un autre monde ?
Au-delà du caractère purement vestimentaire la bottine est l’instrument personnel du Godfather, sa baguette de chef d’orchestre, un claquement de talon pouvant signifier la fin d’un morceau, le début d’un pont, ou tout simplement servir de métronome.
Accessoirement ses légendaires bottines lui octroient quelques centimètres supplémentaires, ce qui ne gâche rien.
Prévue depuis plusieurs mois, il était hors de question que cette série d'articles reste dans les cartons au prétexte que le Godfather avait eu l'étrange idée de mourir le jour de Noël...