Ike's Instrumentals (1954 - 1965) - Ike Turner & His Kings Of Rhythm
Et pourtant Ike est un orfèvre de la Stratocaster, le genre qui excelle dans le solo rugueux mais précis et dont ACE a eu la bonne idée de rééditer une partie de l’œuvre avec livret fourni et photos de circonstance.
Car entre 54 et 65, secondé par ses célèbres Kings Of Rhythm (sont-ce des musiciens-gangsters ou des gangsters musiciens ?), Ike a buriné un paquet de 45 tours destinés à électriser la plus récalcitrante des pistes de danse. Sauf qu’il n’est absolument pas question de servir de bande-son mièvre à un bal de fin d’année du collège, où les appareils dentaires sont aussi nombreux que les paires de lunettes. Non. Ike et ses Rois Du Rythme jouent pour une clientèle qui vient s’encanailler au son des cuivres mats et du piano boogie-woogie. Paroles réduites au strict minimum c'est-à-dire zéro, c’est par ses 6 cordes que Ike s’exprime. Le costume peut bien être impeccable et le pli sur le froc parfaitement parallèle, son rythm n’ blues est dans la lignée de tout ce qu’il y a de plus noir, de plus crasseux, et de plus bluesy dans la black music.
Un album qui sent la clope, la soirée arrosée, et la baston sur le parking avec la mèche gominée plus très fière.
Car entre 54 et 65, secondé par ses célèbres Kings Of Rhythm (sont-ce des musiciens-gangsters ou des gangsters musiciens ?), Ike a buriné un paquet de 45 tours destinés à électriser la plus récalcitrante des pistes de danse. Sauf qu’il n’est absolument pas question de servir de bande-son mièvre à un bal de fin d’année du collège, où les appareils dentaires sont aussi nombreux que les paires de lunettes. Non. Ike et ses Rois Du Rythme jouent pour une clientèle qui vient s’encanailler au son des cuivres mats et du piano boogie-woogie. Paroles réduites au strict minimum c'est-à-dire zéro, c’est par ses 6 cordes que Ike s’exprime. Le costume peut bien être impeccable et le pli sur le froc parfaitement parallèle, son rythm n’ blues est dans la lignée de tout ce qu’il y a de plus noir, de plus crasseux, et de plus bluesy dans la black music.
Un album qui sent la clope, la soirée arrosée, et la baston sur le parking avec la mèche gominée plus très fière.
