Hugo Zangl ©
Comment es-tu devenu DJ ?
A la base la définition de dj, c'est un mec qui met des disques. Moi au tout début je mettais des disques pour moi chez moi. Quand j'étais môme je me souviens le samedi, près de chez moi, il y avait un disquaire de musiques afro-antillaises. Il sortait ses enceintes dehors et passait des disques à longueur de journée, moi j'écoutais pendant que je faisais du roller skate. Un des premiers disques que j'ai acheté avec mon argent chez lui (car jusque lors c'était ma mère qui sous la pression finançait mon éducation musicale..) c'est James Brown (note "Bring it on, Bring it on "1983) puis d'autres et après je suis allé dans une ville à coté dans un autre magasin et ainsi de suite... à l'époque tout sortait en 45 tours. Je regardais les galettes pendant que ma mère faisait les courses, moi ça me saoulais, elle savait qu'elle pouvait me laisser pendant des heures chez le disquaire. J'achetais tout ce qui passait à l'époque et me plaisait : Chic , Gibson Brother , Barry White etc... tu pouvais écouter et le prix d'un 45 T était de 15 FR. Le disquaire était plutôt Rock mais il y avait un coin Funk, Black Musique, comme on disait. J'écoutait pas mal de disques et au bout d'un moment j'ai eu pas mal de 45t et il avait des boums et je mettais " Off the wall ", " Billie jean " (note Michael Jackson), Afrika Bambatta etc... J'ai toujours été bercé par la musique du fait de mes origines antillaises: la musique haïtienne, le compas, la salsa, la Soul Music... Elle a une place très importante chez nous. J'ai un oncle qui possède une collection de vinyls de Puerto Rico (note ex-professionnel dans la sélection pro portoricaine dans les années 60-70) quand j'allais chez lui aux Antilles, d'ailleurs j'y vais encore, je chinais dans ses galettes et il avait des trucs fous, c'est comme ça que la passion s'est matérialisé pour le vinyle.
"Je mets de la musique pour que les gens s'amusent tout en me faisant plaisir également " Dj Juan
Après tout cela, il y a eu le Bobino, le Bataclan, la Main Jaune, le Rex.. J'ai rencontré un groupe, qui à l'époque s'appelait RAPSONIC(l'ancien nom de RAGGASONIC), et je me suis joint à eux.
A la base la définition de dj, c'est un mec qui met des disques. Moi au tout début je mettais des disques pour moi chez moi. Quand j'étais môme je me souviens le samedi, près de chez moi, il y avait un disquaire de musiques afro-antillaises. Il sortait ses enceintes dehors et passait des disques à longueur de journée, moi j'écoutais pendant que je faisais du roller skate. Un des premiers disques que j'ai acheté avec mon argent chez lui (car jusque lors c'était ma mère qui sous la pression finançait mon éducation musicale..) c'est James Brown (note "Bring it on, Bring it on "1983) puis d'autres et après je suis allé dans une ville à coté dans un autre magasin et ainsi de suite... à l'époque tout sortait en 45 tours. Je regardais les galettes pendant que ma mère faisait les courses, moi ça me saoulais, elle savait qu'elle pouvait me laisser pendant des heures chez le disquaire. J'achetais tout ce qui passait à l'époque et me plaisait : Chic , Gibson Brother , Barry White etc... tu pouvais écouter et le prix d'un 45 T était de 15 FR. Le disquaire était plutôt Rock mais il y avait un coin Funk, Black Musique, comme on disait. J'écoutait pas mal de disques et au bout d'un moment j'ai eu pas mal de 45t et il avait des boums et je mettais " Off the wall ", " Billie jean " (note Michael Jackson), Afrika Bambatta etc... J'ai toujours été bercé par la musique du fait de mes origines antillaises: la musique haïtienne, le compas, la salsa, la Soul Music... Elle a une place très importante chez nous. J'ai un oncle qui possède une collection de vinyls de Puerto Rico (note ex-professionnel dans la sélection pro portoricaine dans les années 60-70) quand j'allais chez lui aux Antilles, d'ailleurs j'y vais encore, je chinais dans ses galettes et il avait des trucs fous, c'est comme ça que la passion s'est matérialisé pour le vinyle.
"Je mets de la musique pour que les gens s'amusent tout en me faisant plaisir également " Dj Juan
Après tout cela, il y a eu le Bobino, le Bataclan, la Main Jaune, le Rex.. J'ai rencontré un groupe, qui à l'époque s'appelait RAPSONIC(l'ancien nom de RAGGASONIC), et je me suis joint à eux.
1991: Izo, Crazy B, Cut Killer, Big Red, Faster Jay, Jean-Manuel(Dj Juan) et Doc Phil, championnat de France DMC au Palace (Paris)_Source : DJ mix, Septembre 2001
Dj ??
La deuxième partie des années 80 j'ai pris mon rôle de Dj plus au sérieux, j'avais de la chance d'avoir un ami qui avait des platines dans sa chambre, et quand on rentrait de soirée ou de boite, très tôt le matin, lui allait se coucher et moi je faisais ma sélection : LL COOL J, Beastie Boys etc. et c'est à ce moment-là que j'ai vraiment aimé les platines. Elles avaient un sens pour moi, j'ai eu les miennes très tard au début des années 90 et j'avais le culot d'aller jouer dans des soirées sans savoir mixer. Il y avait un Dj que j'appréciais par-dessus tous les Djs de Paname et de France depuis une dizaine d'années c'était Clyde (Ancien Dj d' Assassin ) c'est lui qui pour moi à relancé ma conviction dans le deejaying c'était la première fois dans une émission de radio à grande écoute (Radio Nova avec l'émission HYPNOTIK SHOW) qu'un mec mettait le son que j'aimais. Ca ne se limitait pas uniquement au rap mais aussi il y passait de la funk, l'émission a duré 4 ans avec Asko ( son inséparable associé) qui animait au micro avec (rapide apparition de Solo, Joey et avec China qui chantait parfois...)
...Dans le deejaying ce n'est pas seulement mettre ce qui marche, on a tendance aujourd'hui à prendre les gens pour des " cons " et à dire ils vont manger ce que l'on leur donne, alors que c'est pas vrai, les jeunes de vingt ans, actuellement, tu leur mets Dont'Stop 'Til You Get Enough ( note : Michael Jackson) quelque soit la boite, ils dansent même s'ils non pas connus l'époque parce que c'est un bon morceau, moi je me permets de passer We are Family(note : Sister sledge), Gary Byrd : "The Crownd" avec Stevie Wonder parce que ces morceaux fédèrent les gens, ceux qui écoutent : Du rap, de la funk, de la house, du rock, du punk...
L'alchimie parfaite, c'est le compromis entre ce que tu peux mettre par respect pour les gens qui ont payé et qui sont venus s'amuser et ce que tu peux mettre par respect pour toi-même parce que tu as une image à défendre, je suis disc-jockey c'est à dire : je mets de la musique pour que les gens s'amusent tout en me faisant plaisir également. Tu sais ce qu'aime un Dj c'est quand il lève les yeux et de voir une piste de danse remplie, de voir tout le monde danser : Les noirs, les blancs, les jeunes, les vieux, les musulmans, les catholiques, les juifs tous réunis sur le même morceau. Les poignées de mains, les félicitations c'est gentil, mais la première des récompenses c'est quand je vois des gens dans une soirée jusqu'à 5h du mat sur la piste. Moi je ne suis pas important ce n'est pas moi qui chante sur les disques, je ne fais rien d'extraordinaire quand une piste est remplie je fais mon boulot.
" Nous sommes la dernière roue du carrosse ceux qu'ils faut applaudir ce sont ceux qui sont sur les disques " Dj Juan
Aujourd'hui on a une certaine image du Star-Dj qui me dérange un peu, en sachant que nous sommes la dernière roue du carrosse ceux qu'ils faut applaudir ce sont ceux qui sont sur les disques et puis nous pour le savoir-faire, la technique... Mais les choses doivent rester à leur place, nous avons passé une décennie où la chose a pris une telle ampleur, s'est amplifiée d'une telle façon que le mot " DJ " est devenu un titre honorifique comme prince, comte ou duc, des que tu as la prétention de mettre tes mains sur des platines il faut que tu fasses danser les gens. Moi j'ai vu des très grands Dj vider des pistes. Dans les années 80, le mot disc-jockey était utilisé à son juste titre. Tu méritais ta couronne seulement si tu remplissais ton coutrat. Faire bouger le dance-floor et surprendre l'audience par une sélection diversifiée
Tes activités en dehors de l'émission ?
On est un petit collectif d'amis, j'ai un petit homestudio, j'ai toujours aimé faire de la musique. Par rapport à Playtime avant je faisais des k7 puis un jour j'ai dit à un pote :
-" Tiens qu'est ce que tu en penses si je compilais des sons de ma collection ? ". Lui faisait des compiles et distribue, il était dans le label Bigcheese (note : Dj Zaz) et il m'a dit " Je monte une boite de distribution je compile aussi, fais moi écouter tes choix ! " J'ai pris mes disques, je lui ai gravé un CD et fais une pochette ensuite j'ai monté mon propre label Hi & Fly Records : C'est de la production, de la compilation et aussi également une émission de radio le playtime show. Lui m'a dit banco ça me plaît on lance le truc. Le kiffe c'est de faire des mix-tapes sur cd's et vinyls que les gens vont aimer.
" Le kiffe c'est de faire des mix-tapes sur cd's et vinyls que les gens vont aimer " Dj Juan
Qui est Brad Whitaker ?
C'est un pote a New-York , à chaque fois que je vais là-bas je le vois c'est lui qui m'a emmené dans tous les bons plans pas grillés : Uptown, Harlem, Washington, Brooklyn, je pouvais trouver des galettes à 1 ou 2 dollars et des trucs de dingues. Pour la 1er compilation je lui ai dédicacé puis maintenant à chaque fois elle porte son nom, s'il ne m'avait pas mis dans ce délire je l'aurais peut être jamais fait.
Ton avis sur le statut du funk ?
Oui ça peut marcher, d'ailleurs ça marche, si à la base du truc n'est pas géré par des gens consciencieux, si jouer de la funk pour derrière jouer de la house, je n'ai aucun problème avec la house, mais c'est utiliser un courant et le détourner ça me dérange. Parce que avec le hip-hop les mecs ont su utilisé le funk comme support et à un aucun moment dans l'esprit des gens il y a eu la confusion à dire si c'est eux qui jouent ou pas, c'était à l'époque de Sylvia Robinson avec Sugarhill Gang, un orchestre jouait c'étaient les prémisses. Aujourd'hui on peut faire des " Hey ! what wrong with you " on prend des trucs et on le dit pas et je trouve que c'est manquer de fair-play parce qu'il ne faut pas oublier les gens à la base de ce tube. Ce n'est pas au public d'aller chercher qui à la base a écrit cette mélodie ou paroles mais c'est à ceux qui samplent ces morceaux de le faire.
" L'alchimie parfaite, c'est le compromis entre ce que tu peux mettre par respect pour les gens qui ont payé et qui sont venus s'amuser et ce que tu peux mettre par respect pour toi-même parce que tu as une image à défendre. " Dj Juan
L'alchimie parfaite, c'est le compromis entre ce que tu peux mettre par respect pour les gens qui ont payé et qui sont venus s'amuser et ce que tu peux mettre par respect pour toi-même parce que tu as une image à défendre, je suis disc-jockey c'est à dire : je mets de la musique pour que les gens s'amusent tout en me faisant plaisir également. Tu sais ce qu'aime un Dj c'est quand il lève les yeux et de voir une piste de danse remplie, de voir tout le monde danser : Les noirs, les blancs, les jeunes, les vieux, les musulmans, les catholiques, les juifs tous réunis sur le même morceau. Les poignées de mains, les félicitations c'est gentil, mais la première des récompenses c'est quand je vois des gens dans une soirée jusqu'à 5h du mat sur la piste. Moi je ne suis pas important ce n'est pas moi qui chante sur les disques, je ne fais rien d'extraordinaire quand une piste est remplie je fais mon boulot.
" Nous sommes la dernière roue du carrosse ceux qu'ils faut applaudir ce sont ceux qui sont sur les disques " Dj Juan
Aujourd'hui on a une certaine image du Star-Dj qui me dérange un peu, en sachant que nous sommes la dernière roue du carrosse ceux qu'ils faut applaudir ce sont ceux qui sont sur les disques et puis nous pour le savoir-faire, la technique... Mais les choses doivent rester à leur place, nous avons passé une décennie où la chose a pris une telle ampleur, s'est amplifiée d'une telle façon que le mot " DJ " est devenu un titre honorifique comme prince, comte ou duc, des que tu as la prétention de mettre tes mains sur des platines il faut que tu fasses danser les gens. Moi j'ai vu des très grands Dj vider des pistes. Dans les années 80, le mot disc-jockey était utilisé à son juste titre. Tu méritais ta couronne seulement si tu remplissais ton coutrat. Faire bouger le dance-floor et surprendre l'audience par une sélection diversifiée
Tes activités en dehors de l'émission ?
On est un petit collectif d'amis, j'ai un petit homestudio, j'ai toujours aimé faire de la musique. Par rapport à Playtime avant je faisais des k7 puis un jour j'ai dit à un pote :
-" Tiens qu'est ce que tu en penses si je compilais des sons de ma collection ? ". Lui faisait des compiles et distribue, il était dans le label Bigcheese (note : Dj Zaz) et il m'a dit " Je monte une boite de distribution je compile aussi, fais moi écouter tes choix ! " J'ai pris mes disques, je lui ai gravé un CD et fais une pochette ensuite j'ai monté mon propre label Hi & Fly Records : C'est de la production, de la compilation et aussi également une émission de radio le playtime show. Lui m'a dit banco ça me plaît on lance le truc. Le kiffe c'est de faire des mix-tapes sur cd's et vinyls que les gens vont aimer.
" Le kiffe c'est de faire des mix-tapes sur cd's et vinyls que les gens vont aimer " Dj Juan
Qui est Brad Whitaker ?
C'est un pote a New-York , à chaque fois que je vais là-bas je le vois c'est lui qui m'a emmené dans tous les bons plans pas grillés : Uptown, Harlem, Washington, Brooklyn, je pouvais trouver des galettes à 1 ou 2 dollars et des trucs de dingues. Pour la 1er compilation je lui ai dédicacé puis maintenant à chaque fois elle porte son nom, s'il ne m'avait pas mis dans ce délire je l'aurais peut être jamais fait.
Ton avis sur le statut du funk ?
Oui ça peut marcher, d'ailleurs ça marche, si à la base du truc n'est pas géré par des gens consciencieux, si jouer de la funk pour derrière jouer de la house, je n'ai aucun problème avec la house, mais c'est utiliser un courant et le détourner ça me dérange. Parce que avec le hip-hop les mecs ont su utilisé le funk comme support et à un aucun moment dans l'esprit des gens il y a eu la confusion à dire si c'est eux qui jouent ou pas, c'était à l'époque de Sylvia Robinson avec Sugarhill Gang, un orchestre jouait c'étaient les prémisses. Aujourd'hui on peut faire des " Hey ! what wrong with you " on prend des trucs et on le dit pas et je trouve que c'est manquer de fair-play parce qu'il ne faut pas oublier les gens à la base de ce tube. Ce n'est pas au public d'aller chercher qui à la base a écrit cette mélodie ou paroles mais c'est à ceux qui samplent ces morceaux de le faire.
" L'alchimie parfaite, c'est le compromis entre ce que tu peux mettre par respect pour les gens qui ont payé et qui sont venus s'amuser et ce que tu peux mettre par respect pour toi-même parce que tu as une image à défendre. " Dj Juan
Question bonus, Juan, si tu partais sur une île déserte avec seulement 10 vinyls lesquels tu emporterais au grand large ?
C'est assez dur, voir impossible, mais je pense trouver :
* James Brown: le titre Hustle dead on it
* Jon Lucien : avec l'album Rashida qui est un album parfait, je suis très soul
* The Impressions : le groupe de Curtis Mayfield, sur le label Curtom, dont il faisait partie
* Il y aurait obligatoirement un Gil Scott Heron
* E.S.G : un groupe pop, funk, rock, de nanas des années 80 qui sont à l'origine de whites lines de Grandmaster Flash (bass et batterie)
* Le live des lives: Gratitude de Earth, Wind & Fire
* Un Roy Ayers
* Caldera
* Andy Bey
* Don Blackman
* Schooly D (Rap)
* Bob Marley : le cacth a fire
* Hector Lavoe, Willie Collon : c'est dans la voix (salsa)
* Pharoah Sanders : l'album Elevation un album free jazz qui est hallucinant, l'original d'un titre des jungles brothers.
Malheureusement je ne sais pas si je partirai sur une île déserte sinon avec un groupe électrogène, une platine et un container de disques
C'est assez dur, voir impossible, mais je pense trouver :
* James Brown: le titre Hustle dead on it
* Jon Lucien : avec l'album Rashida qui est un album parfait, je suis très soul
* The Impressions : le groupe de Curtis Mayfield, sur le label Curtom, dont il faisait partie
* Il y aurait obligatoirement un Gil Scott Heron
* E.S.G : un groupe pop, funk, rock, de nanas des années 80 qui sont à l'origine de whites lines de Grandmaster Flash (bass et batterie)
* Le live des lives: Gratitude de Earth, Wind & Fire
* Un Roy Ayers
* Caldera
* Andy Bey
* Don Blackman
* Schooly D (Rap)
* Bob Marley : le cacth a fire
* Hector Lavoe, Willie Collon : c'est dans la voix (salsa)
* Pharoah Sanders : l'album Elevation un album free jazz qui est hallucinant, l'original d'un titre des jungles brothers.
Malheureusement je ne sais pas si je partirai sur une île déserte sinon avec un groupe électrogène, une platine et un container de disques
En savoir plus :
Actus 2005/2006
Ecouter un mix de Dj Juan
Toutes les infos et discographie complète sur www.hiflyrecords.com
Dj Juan anime une emission sur Générations FM : Generations All stars
Du lundi au vendredi de 19h à 20h30. L'émission phare de Generations. Des stars, des freestyles, des interviews de la découverte et de la qualité.
Juan au controle, First Mike aux platines et Aurélie aux infos et plans agenda.
Sortie de Gwen Mc Crae live in Paris (2006)
Réeditions Lafayette Afro Rock Band (2004)
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Toutes les infos et discographie complète sur www.hiflyrecords.com
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Du lundi au vendredi de 19h à 20h30. L'émission phare de Generations. Des stars, des freestyles, des interviews de la découverte et de la qualité.
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Sortie de Gwen Mc Crae live in Paris (2006)
Réeditions Lafayette Afro Rock Band (2004)