James Brown - Super bad (live at the Olympia, 1971)

Dimanche 25 Décembre 2011

James Brown - Super bad (live at the Olympia, 1971)
En 1971 James est en pleine ascension funk. Survitaminé par l’arrivée des frères Bootsy et Catsfish Collins qui le quitteront la même année, Sex Machine est déjà dans le rétro. Ne négligeant par pour autant sa bonne vieille Soul, son style est de plus en plus radical et la nouvelle voie qu’il trace incite à sauter sur les tables plutôt qu’à s’étreindre langoureusement. James n’est plus humain. Il est un fauve dont personne ne peut déterminer le type et qui depuis longtemps s’est affranchi des barreaux de sa cage, dévorant tout se qui se dresse sur sa route : le micro, la rythmique, le diamant, les enceintes, un excès de kiff envers sa propre personne l’amenant même à consentir que des fois, il se sent tellement bien qu’il fait de bonds et à envie de s’embrasser lui-même (dédouanant ainsi ses fans d’éventuels penchants homosexuels latents qu’ils pourraient avoir à son égard). Totalement habité, hurlant son funk animal et suant, il va solliciter un endroit de l’oreille que seule une craie crissant sur un tableau connait nous offrant là un des meilleurs titres de toute sa carrière. 
Porté par la basse de Bootsy « let me hear ya » Collins et appuyé par des percussions couplées à un saxo qui termine d’achever la transe, il conclu sa montée par un de ces hurlements orgasmiques qu’il affectionne tant. Sauf que celui là, après 9 minutes, il fallait aller le chercher et que, paradoxalement et en dépit de la puissance vocale développée, plane le sentiment que James a encore 10 fois ça en stock…


The Real Muzul
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