Charles Walker est un James Brown Like. Comprendre un émule du Godfather comme il en existait des régiments dans les 60-70’s. Sauf qu’à presque 70 ans Charles est encore là. Et il a encore les crocs. L’envie de dévorer de la scène, de vampiriser des micros, de transpirer des litres pour prêcher la bonne parole Soul-Funk. Alors pendant les 10 minutes de préchauffage instrumental orchestrées par The Dynamites selon les us et coutumes des Soul Revues (chacun à sa place, on ne fait pas les fous à courir dans tous les sens, costumes de rigueur et MC qui fait monter la sauce avec un débit frénétique et une flopée de superlatifs élogieux), le gars Charles devait trépigner d’impatience et labourer les coulisses à force de frotter le sol façon taureau impatient d’aller en découdre.
Arrivé face au public Charles se transforme en commando et fait péter sa ceinture d’explosifs. Pas de la bombe bricolée avec des clous et une bouteille de gaz mais de belles Dynamites de la Nouvelle-Orléans bondées de nitro. Le genre de truc qui peut avoir une tenue de scène un peu instable si on les brusque trop. Mais ces Dynamites là ont une particularité que désormais les terroristes du monde entier leur envieront : les bâtons n’explosent pas une bonne fois pour toute mais détonnent par vagues successives, passant du funk le plus rude bastonné par un batteur qui à ce rythme de frappe doit envoyer une vingtaine de batteries à la casse par an, à la Soul la plus plaintive.
On ne saura finalement jamais qui de Charles Walker ou des Dynamites fait la mèche et qui fait l’explosif, toujours est-il que les murs de ce pauvre EMB ont fini la soirée éclaboussés d’un détonnant cocktail.
Arrivé face au public Charles se transforme en commando et fait péter sa ceinture d’explosifs. Pas de la bombe bricolée avec des clous et une bouteille de gaz mais de belles Dynamites de la Nouvelle-Orléans bondées de nitro. Le genre de truc qui peut avoir une tenue de scène un peu instable si on les brusque trop. Mais ces Dynamites là ont une particularité que désormais les terroristes du monde entier leur envieront : les bâtons n’explosent pas une bonne fois pour toute mais détonnent par vagues successives, passant du funk le plus rude bastonné par un batteur qui à ce rythme de frappe doit envoyer une vingtaine de batteries à la casse par an, à la Soul la plus plaintive.
On ne saura finalement jamais qui de Charles Walker ou des Dynamites fait la mèche et qui fait l’explosif, toujours est-il que les murs de ce pauvre EMB ont fini la soirée éclaboussés d’un détonnant cocktail.