Maceo Parker - School's In
Que pouvons nous encore attendre de Maceo Parker ? Que pouvons nous attendre de ce saxophoniste de légende qui a contribué à l’apogée du Funk, qui a joué avec les plus grands au point de devenir l’un deux, qui continue de soulever une incroyable ferveur populaire à chacune de ses apparitions sur scène ? Et bien pas grand-chose finalement, si ce n’est que de jouer comme il l’a toujours fait, divinement bien.
« School’s In » regorge de ces morceaux parfaitement interprétés. Cette fois ci, le natif de Kinston en Caroline du nord, membre d’une famille de musiciens, a choisi de nous mener à la baguette en nous renvoyant sur les bancs de l’école avec lui comme maître de cérémonie. Lui qui a tellement apprit aux cotés de James Brown et de George Clinton , qui a illuminé de son instrument à vent les compositions de Bootsy Collins , James Taylor , Ray Charles ou de Prince , semble aujourd’hui prendre définitivement son statut de professeur du Funk à l’ancienne. Les titres de l’album sont plutôt explicites : « I’m Gonna Teach You » , « Advanced Funk » et « Speed Reading » très techniques dans la lignée du son made in Godfather, « Basic Funk : 101 » qui reprend les bases du Funk à coup de cuivres rutilants et de bass slapeuse à souhait, et « What You Know About Funk » avec un flow Hip Hop de son propre fils Corey qui fustige les contrevenants. Le saxophoniste se permet également de retoucher deux reprises, « ABC » des Jackson 5 et l’élégant « What A Wonderful Life » de Sam Cooke .
Comme à son habitude, Maceo s’entoure d’invités de luxe. Particulièrement la garde rapprochée de Prince, côtoyée lors du Musicology Camp en 2004, en les personnes de Greg Boyer , Candy Dulfer (saxophoniste lui donnant le la sur «What A Wonderful World » ) et Kip Blackshire , tous trois membres des New Power Generation . Les autres sont de vieilles connaissances et des compagnons de toujours ( Martha High , Ron Tooley , Morris Hayes , Rodney Curtis etc.).
Méticuleusement travaillé en studio avec ses musiciens de tournée, « School’s In » devrait trouver sa place parmi les meilleures réalisations de Maceo avec « Roots Revisited » (1990), "Mo Root’s" (1991), « Life On Planet Groove » (1992) et « Funkoverload » (1998). A défaut de prouver quoi que ce soit, Parker ne recherche que le plaisir de jouer et le plaisir de nous faire vibrer, une fois de plus.
« School’s In » regorge de ces morceaux parfaitement interprétés. Cette fois ci, le natif de Kinston en Caroline du nord, membre d’une famille de musiciens, a choisi de nous mener à la baguette en nous renvoyant sur les bancs de l’école avec lui comme maître de cérémonie. Lui qui a tellement apprit aux cotés de James Brown et de George Clinton , qui a illuminé de son instrument à vent les compositions de Bootsy Collins , James Taylor , Ray Charles ou de Prince , semble aujourd’hui prendre définitivement son statut de professeur du Funk à l’ancienne. Les titres de l’album sont plutôt explicites : « I’m Gonna Teach You » , « Advanced Funk » et « Speed Reading » très techniques dans la lignée du son made in Godfather, « Basic Funk : 101 » qui reprend les bases du Funk à coup de cuivres rutilants et de bass slapeuse à souhait, et « What You Know About Funk » avec un flow Hip Hop de son propre fils Corey qui fustige les contrevenants. Le saxophoniste se permet également de retoucher deux reprises, « ABC » des Jackson 5 et l’élégant « What A Wonderful Life » de Sam Cooke .
Comme à son habitude, Maceo s’entoure d’invités de luxe. Particulièrement la garde rapprochée de Prince, côtoyée lors du Musicology Camp en 2004, en les personnes de Greg Boyer , Candy Dulfer (saxophoniste lui donnant le la sur «What A Wonderful World » ) et Kip Blackshire , tous trois membres des New Power Generation . Les autres sont de vieilles connaissances et des compagnons de toujours ( Martha High , Ron Tooley , Morris Hayes , Rodney Curtis etc.).
Méticuleusement travaillé en studio avec ses musiciens de tournée, « School’s In » devrait trouver sa place parmi les meilleures réalisations de Maceo avec « Roots Revisited » (1990), "Mo Root’s" (1991), « Life On Planet Groove » (1992) et « Funkoverload » (1998). A défaut de prouver quoi que ce soit, Parker ne recherche que le plaisir de jouer et le plaisir de nous faire vibrer, une fois de plus.
