Natural Self - Let Peace Be The Ruler
Très belle surprise d’un DJ producteur inspiré, signé sur l’excellent et méconnu label de hip hop britannique BreakinBread, fournisseur des soirées hip hop les plus funky de la capitale anglaise. Mélangeant avec talent hip hop, funk et jazz, grâce à l’intermédiaire d’un groupe tout en finesse, Natural Self pose clairement ses influences, comme bien d’autres en ce moment, entre 67 et 74. On apprécie ici ce mélange de samples bruts de batteries et de cuivres live, appuyés, avec la soulitude qu’on lui connaît, par Alice Russell en personne.
L’ensemble, très homogène, dégage une spiritualité certaine, tout en ne délaissant jamais un groove sec et abrupt. Par ses cœurs féminins, on pense parfois à des productions Black Jazz Records des années 70, à des artistes comme Doug Carn. On appréciera particulièrement John Styles, saxophoniste du Quantic Soul Orchestra, dans un registre plus mélancolique que celui qu’on lui connaît ordinairement, ainsi que des percussions savamment distillées, qui semblent former la colonne vertébrale de ce disque. Les titres sont variés et étonnants de liberté, lorgnant souvent du coté du free jazz, à la fois cérébraux et funky. Des arrangements étonnants et inventifs viennent ponctuer le disque, tels ces violons discrets mais efficaces sur le titre « To The Sun » ou encore un violoncelle sur une rythmique hip hop avec « Fires Were Started ».
Un disque à savourer sur la longueur, dont on ne se lasse pas facilement, et assurément une découverte.
L’ensemble, très homogène, dégage une spiritualité certaine, tout en ne délaissant jamais un groove sec et abrupt. Par ses cœurs féminins, on pense parfois à des productions Black Jazz Records des années 70, à des artistes comme Doug Carn. On appréciera particulièrement John Styles, saxophoniste du Quantic Soul Orchestra, dans un registre plus mélancolique que celui qu’on lui connaît ordinairement, ainsi que des percussions savamment distillées, qui semblent former la colonne vertébrale de ce disque. Les titres sont variés et étonnants de liberté, lorgnant souvent du coté du free jazz, à la fois cérébraux et funky. Des arrangements étonnants et inventifs viennent ponctuer le disque, tels ces violons discrets mais efficaces sur le titre « To The Sun » ou encore un violoncelle sur une rythmique hip hop avec « Fires Were Started ».
Un disque à savourer sur la longueur, dont on ne se lasse pas facilement, et assurément une découverte.
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Actualité :
En dj mix à Rennes, le 14 Octobre 2006 détails
