Une Université du Funk, il fallait l'inventer et Bootsy l'a fait. Et n'allez pas croire : ce n'est pas parce que les cours y ont commencé le 1er juillet qu'on y est en vacances...
On ne peut que louer, chez un musicien, l'intention de transmettre son savoir. Enseigner, c'est rendre ce que l'on a reçu. Et, peut-être en raison de son propre parcours, Bootsy a-t-il une conscience particulière de ce devoir. En effet, à quinze ans, âge auquel il a intégré son groupe, Bootsy a été "élève" de James Brown. On imagine à quel point cette expérience a pu être essentielle et formatrice. Ensuite, c'est avec George Clinton, qu'il a poursuivi son éducation. Même si aucun de ses deux mentors n'était bassiste, cela vous donne une idée du cursus de notre bonhomme. Lequel lui a permis d'être aujourd'hui un de ces rares musiciens véritablement "mythiques" du Funk.
La Funk University est donc une école de musique on line destinée aux bassistes. Pour l'épauler, Bootsy a enrôlé une équipe enseignante All Stars ! Avec parmi les professeurs invités, Me'shell Ndegeocello, Blackbyrd McKnight, etc... et même George Clinton ! Dans la réalité, les cours et leurs progressions sont, je l'imagine, confiés à des vrais pédagogues, les vedettes n'intervenant probablement que lors de workshops ou sessions de prestige, la cherry on the cake !
Dans une interview accordée à Flavor Wire, le Proviseur, Fondateur, Professeur, Pédagogue et génial Space-Bassiste répond à quelques questions et présente ce nouveau projet.
Pourquoi avez-vous fondé la Funk University ?
Bootsy Collins : "Ca faisait déjà un bon moment que j'avais ce projet en tête mais j'essayais de le réaliser à l'ancienne, avec de vrais locaux et tout le matériel dont aurait besoin ce type d'école pour qu'en y entrant, vous puissiez y être baptisé dans le funk. Mais quand on m'a présenté ce qu'avait suggéré Cory Danziger, cela prenait beaucoup plus de sens, économiquement parlant, d'avoir un campus virtuel. C'est seulement alors que j'ai commencé à y penser sérieusement et c'est depuis environ un an que nous mettons en place les choses concrètement. L'idée était née parce que le funk était présent. Et souvenez-vous que le funk est ce que vous faites quand vous respirez, et c'est dans cette milliseconde où vous expirez que surgit le funk.
Les étudiants de votre université en sortiront-ils avec un vrai diplôme ?
Cory Danziger : Bonne question. Il n'y a pas de diplômes à la Funk University parce que ça obligerait le staff à juger les gens et les formater. Ce n'est pas notre truc. Nous, notre truc, c'est la liberté : aider les musiciens à trouver leur propre voie. Ils font leur propre truc à partir de nos cours et des discussions que l'on a avec eux.
Bootsy : Le Funk est la récompense, donc il n'y a pas d'examens ou de "biscuits" à passer. Le but est seulement de développer votre Inner-Planetary Funksmanship. Votre diplôme est de donner du funk pour recevoir du funk, et le donneur en recevra toujours plus en retour. Donc on encourage à donner du funk sans attendre de récompense, la récompense est d'être en présence de funkaholics passés, présents et futurs.
On ne peut que louer, chez un musicien, l'intention de transmettre son savoir. Enseigner, c'est rendre ce que l'on a reçu. Et, peut-être en raison de son propre parcours, Bootsy a-t-il une conscience particulière de ce devoir. En effet, à quinze ans, âge auquel il a intégré son groupe, Bootsy a été "élève" de James Brown. On imagine à quel point cette expérience a pu être essentielle et formatrice. Ensuite, c'est avec George Clinton, qu'il a poursuivi son éducation. Même si aucun de ses deux mentors n'était bassiste, cela vous donne une idée du cursus de notre bonhomme. Lequel lui a permis d'être aujourd'hui un de ces rares musiciens véritablement "mythiques" du Funk.
La Funk University est donc une école de musique on line destinée aux bassistes. Pour l'épauler, Bootsy a enrôlé une équipe enseignante All Stars ! Avec parmi les professeurs invités, Me'shell Ndegeocello, Blackbyrd McKnight, etc... et même George Clinton ! Dans la réalité, les cours et leurs progressions sont, je l'imagine, confiés à des vrais pédagogues, les vedettes n'intervenant probablement que lors de workshops ou sessions de prestige, la cherry on the cake !
Dans une interview accordée à Flavor Wire, le Proviseur, Fondateur, Professeur, Pédagogue et génial Space-Bassiste répond à quelques questions et présente ce nouveau projet.
Pourquoi avez-vous fondé la Funk University ?
Bootsy Collins : "Ca faisait déjà un bon moment que j'avais ce projet en tête mais j'essayais de le réaliser à l'ancienne, avec de vrais locaux et tout le matériel dont aurait besoin ce type d'école pour qu'en y entrant, vous puissiez y être baptisé dans le funk. Mais quand on m'a présenté ce qu'avait suggéré Cory Danziger, cela prenait beaucoup plus de sens, économiquement parlant, d'avoir un campus virtuel. C'est seulement alors que j'ai commencé à y penser sérieusement et c'est depuis environ un an que nous mettons en place les choses concrètement. L'idée était née parce que le funk était présent. Et souvenez-vous que le funk est ce que vous faites quand vous respirez, et c'est dans cette milliseconde où vous expirez que surgit le funk.
Les étudiants de votre université en sortiront-ils avec un vrai diplôme ?
Cory Danziger : Bonne question. Il n'y a pas de diplômes à la Funk University parce que ça obligerait le staff à juger les gens et les formater. Ce n'est pas notre truc. Nous, notre truc, c'est la liberté : aider les musiciens à trouver leur propre voie. Ils font leur propre truc à partir de nos cours et des discussions que l'on a avec eux.
Bootsy : Le Funk est la récompense, donc il n'y a pas d'examens ou de "biscuits" à passer. Le but est seulement de développer votre Inner-Planetary Funksmanship. Votre diplôme est de donner du funk pour recevoir du funk, et le donneur en recevra toujours plus en retour. Donc on encourage à donner du funk sans attendre de récompense, la récompense est d'être en présence de funkaholics passés, présents et futurs.
Qu'est-ce que le Funk pour vous ? Est-ce que cela va au-delà de la musique ?
Bootsy : "A l'origine, il y avait ce mot Funk, c'était un gros mot, alors le One a décidé d'habiller de chair ce gros mot et le Funk est devenu la chair. Cette chair a fait le tour du Monde pour le Funk, en mettant l'accent sur le One. Le One appelle tous les Funkateers à s'unir derrière "Funk Under a Groovement" par le biais de la Funk University. C'est ainsi que l'on funke avec vous.
Pour moi, le funk veut tout dire. Comme le dit Popeye : 'je suis ce que je suis et c'est tout ce que je suis'. Pour moi, cela décrit le Funk dans sa pure essence, la vie elle-même est ce que le Funk est à la vie. Pour le Créateur, le Funk, c'est "je suis ce que je suis". Everything and Nothing = F.U.N.K."
Bon, je ne suis pas sûr que, dans un quelconque Salon de l'Etudiant, ou aux Journées Portes Ouvertes de la Funk University, ce genre de discours soit susceptible de convaincre des parents de payer les frais de scolarité à leur rejeton qui envisagerait de s'y inscrire. Il faut donc donner à ces parents des arguments plus concrets. Le coût, par exemple. Pour le prix d'un cours particulier, vous avez droit à un mois de cours en ligne de la Funk University. Ou la liste des professeurs et intervenants, idéale pour donner de la crédibilité au projet, si tant est que les parents aient déjà entendu parler de Norwood Fisher ou Blackbyrd McKnight !
www.thefunkuniversity.com
Bootsy : "A l'origine, il y avait ce mot Funk, c'était un gros mot, alors le One a décidé d'habiller de chair ce gros mot et le Funk est devenu la chair. Cette chair a fait le tour du Monde pour le Funk, en mettant l'accent sur le One. Le One appelle tous les Funkateers à s'unir derrière "Funk Under a Groovement" par le biais de la Funk University. C'est ainsi que l'on funke avec vous.
Pour moi, le funk veut tout dire. Comme le dit Popeye : 'je suis ce que je suis et c'est tout ce que je suis'. Pour moi, cela décrit le Funk dans sa pure essence, la vie elle-même est ce que le Funk est à la vie. Pour le Créateur, le Funk, c'est "je suis ce que je suis". Everything and Nothing = F.U.N.K."
Bon, je ne suis pas sûr que, dans un quelconque Salon de l'Etudiant, ou aux Journées Portes Ouvertes de la Funk University, ce genre de discours soit susceptible de convaincre des parents de payer les frais de scolarité à leur rejeton qui envisagerait de s'y inscrire. Il faut donc donner à ces parents des arguments plus concrets. Le coût, par exemple. Pour le prix d'un cours particulier, vous avez droit à un mois de cours en ligne de la Funk University. Ou la liste des professeurs et intervenants, idéale pour donner de la crédibilité au projet, si tant est que les parents aient déjà entendu parler de Norwood Fisher ou Blackbyrd McKnight !
www.thefunkuniversity.com