Disquaire indépendant depuis 1996 situé au 40, rue des fontaines, 60600 Clermont de l'oise

C’était un plateau télé animé par Guillaume Durand, je m’en souviens assez bien..

Plusieurs vedettes et artistes de la chanson et du rock français étaient invitées, et discutaient de leurs parcours, leurs passions..

Etaient présents une demie douzaines d’artistes, dont Nicolas Sirkis, Dick Rivers et d’autres dont je ne me souviens plus…

L’animateur pose alors au bout d’une demie heure la question de savoir quel est le meilleur concert qu’ils retiennent, celui qui les aura incités à faire de la scène, ou qui les aura marqués plus ou moins profondément..

Les premiers commencent alors à nommer Springsteen, ou les Stones, certains hésitant, cherchant dans leur souvenirs, Bowie à Paris pour le chanteur d’Indochine..

Et puis vient la réponse de Dick, qui répond sans aucunes réflexions préalables, comme une évidence ; « James Brown à l’Olympia en 1967 »

Là, chacun le regarde, s’interroge, tant sa réponse fut si instinctive et presque brutale, lui qui restait passif et silencieux depuis le début de cette émission....

Alors Durand le somme de s’expliquer sur ce choix si évident avec le sourire qu’on lui connaît..


-- "Et bien, je n’ai pas grand chose à dire, c’est le meilleur show, parce que c’était le meilleur chanteur, avec le meilleur orchestre, nous l’attendions comme une véritable attraction, tout le gotha du rock français était là, les yeux ébahis devant la performance de ce type là, deux heures sans interruptions, un show réglé au millimètre, un monstre de dynamisme, de générosité.. voilà, c’est tout."

Un bref silence se fait suite à cette déclaration.. comme s’il venait de rendre l’hommage qu’il méritait tout simplement,

Je ne me souviens plus très bien de ceux qui étaient présent comme je le disais préalablement…mais ce que je retiendrais toute ma vie, c’est ce silence de quatre seconde après que le Dick national ai parler..

Il flottait comme reconnaissance dans ce studio, et tout le monde venait de prendre la véritable dimension de ce qu’il faille enfin appeler un artiste, c’était magique…

Rédigé par Michel Guinand le Vendredi 3 Décembre 2010 à 16:09 | 0 commentaire Notez | 0 commentaire

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