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IL aura donc fallu en passer par là : une bonne quinzaine d’année d’une rare insipidité sur les productions soul dignes de ce nom pour que commence à émerger de nouveaux talents, reproduisant avec authenticité, et sans artifices cette fois ci, la musique que jouaient ces artistes qui les ont marqué, remettant ainsi au goût du jour un style vieux de 40 ans, preuve que l’on pourra toujours faire du neuf avec du vieux, tant que l’on y met du cœur…

Cette recette bien connue des majors en panne systématique de bon goût et d’inspiration n’a jamais été aussi bien perçue qu’en ce moment, comme si tout avait été tenté pour introniser tel nymphette Rn’b, tel star au physique plastique, et surtout produit par tel immense prodige des studios ! je n’ai même pas besoin de révéler quelconque nom ici, chacun sait à quelles sauces ont été mangés toute une génération à qui l’on a fait croire au grand retour de la soul .

Non, c’était un leurre, car la soul n’est jamais partie, elle se faisait discrète simplement, attendant patiemment son heure, pour arborer son caractère le plus pur cette fois ci.

Discret, il l’a été Jesse Dee, restant dans l’ombre de ces études d’art appliqués, dont il recevra un diplôme.

Quelques tentatives d’abord, au sein d’un big-band ( Decifunk ) à l’université, puis une apparition dans un autre groupe « The dirty white », qui laissent présager de son talent …

On ne peut que se ravir que le bouche-à-oreille ai si bien fonctionner : il se retrouve en première partie de Al Green, et de Maceo Parker , lui donnant la réelle occasion enfin de faire état de sa virtuosité au grand jour

L’album « Bittersweet back » sort depuis peu en Europe, il contient 12 titres, tous enregistrés live en studio !
Privilégiant le son analogique, il était tout naturel que l’on se retrouve avec un album conçu pour durer : une équipe solide aux cuivre, des guitares passionnées aux coté d’un chanteur dont la voix rappelle un peu celle de Van Morisson, dans sa première période.

L’album laisse alterner ballades folk-soul avec quelques belle pépites funk bien jouées à l’ancienne, vous faisant voyager dans cette machine, projeté 40 ans en arrière, ou l’on savait chanter avec naturel et gérérosité.

Rédigé par Michel Guinand le Mercredi 21 Juillet 2010 à 10:16 | 0 commentaire Notez | 0 commentaire

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