Breakestra - Hit The Floor
Les yeux fermés et les ouïes grandes ouvertes, on écoute avec délectation une succession de classiques des années dorées de la funk, tous parfaitement enchaînés comme si DJ Kool Herc avait pris les platines en otages. Et puis on ouvre les mirettes et on se rend compte que c’est une dizaine de types qui jouent live ces morceaux mieux qu’un Deep Blue se reconvertissant au mix. C’est sous cette marque de fabrique qu’on avait découvert le groupe californien Breakestra en 2000 sur leur premier album intitulé « The Live Mix Part 2 » , sorti à l’époque chez Stones Throw, le même label que Madlib , Dudley Perkins aka Declaime , Lootpack ou Ohno. Un an auparavant, le groupe emmené par Miles Tackett avait sorti « Getcho Soul Togetha », un single savourement funky qui avait fait le tour des dancefloors de la planète. Plus près de nous, Breakestra avait aussi enregistré le morceau « Cramp Your Style » spécialement pour la compilation « Deep Funky Junky Selecta » de DJ Chabin .
Le break, Miles Tackett en bouffe matin, midi et soir. DJ axé Hip Hop dans les années 80, il finit irrémédiablement par remonter à la source, le funk, celui de papa James et les breaks de batterie de Clyde Stubblefield. Fils du musicien Freddie Tackett, Miles est aussi influencé par le funk de la Nouvelle Orléans et le son des Meters ne tarde pas à l’inspirer dans son propre jeu de guitare et de bass. Ainsi, le concept de Breakestra est à la base très simple. Il s’agit de respecter l’esprit des années 60 et 70 en reprenant avec perfection les morceaux de légendes. La ressemblance est telle que même ?uestlove , le batteur des Roots, a cru avoir affaire à un groupe des années 70 lorsqu’il les a écouté pour la première fois.
Tackett (à la guitare ou à la bass) s’entoure donc de super musiciens (certains sont là depuis le début) comme James « The Penguin » King au saxo tenor, Pete « The Buzzard » McNeal à la batterie, Mike Bolger et Paul « The Badger » Vargas aux trompettes, Marshall Thomson au Fender Rhodes, Dan Ubik à la guitare et surtout son bras droit, le MC-percussioniste Mixmaster Wolf dont les interventions ne sont pas sans rappeler James Brown, sans les amendes, les dreads et la bedaine en plus.
On aura donc attendu quatre années interminables (quand on est fan) pour voir sortir le nouvel album « Hit The Floor », cette fois - ci sorti chez Ubiquity , jugé plus funky que Stones Throw. « J’ai tendance à être perfectionniste » se défend Tackett. Il peut l’être en effet puisqu’il s’agit cette fois de 13 morceaux originaux entièrement écrit et composé par le leader de Breakestra (tout de même aidé par Daryl Jackson à l’écriture). « Tâche plus ardue qu’il n’y parait » avoue – t – il aussi.
Mais au finale, c’est une complète réussite. La majorité des titres sont des hits en puissance, groovant à profusion les uns comme les autres. Encore une fois, Breakestra met à l’honneur les grands maîtres du funk originel. Certes, le groupe ne révolutionne rien mais joue avec conviction. Pourquoi changer une recette vieille de plus de 30 ans ?
« Hit The Floor » est un subtil mélange des genres. «Hit Tha Flo » nous ramène dans les sixties, on retrouve l’esprit de Sly Stone sur « Keep On Playin’ », la Nouvelle Orléans n’est pas oubliée avec « The Gettin To It » et la période James Brownienne 69 -74 est immortalisée sur « Burgundy Blues », « You Don’t Need A Dance » et « Stand Up » (à la sauce Bobby Byrd ). Enfin, le morceau « Family Rap » , sur lequel interviennent Chali2na et Soup de Jurassic 5, ainsi que Double K des People Under The Stairs, met funkateers et B Boys d’accord. Musiciens avant tout, les apports au niveau chants sont discrets et bien dosés pour laisser la place aux instruments et surtout au break de batterie omnipotent qui génère la magie du groove de Breakestra.
Le break, Miles Tackett en bouffe matin, midi et soir. DJ axé Hip Hop dans les années 80, il finit irrémédiablement par remonter à la source, le funk, celui de papa James et les breaks de batterie de Clyde Stubblefield. Fils du musicien Freddie Tackett, Miles est aussi influencé par le funk de la Nouvelle Orléans et le son des Meters ne tarde pas à l’inspirer dans son propre jeu de guitare et de bass. Ainsi, le concept de Breakestra est à la base très simple. Il s’agit de respecter l’esprit des années 60 et 70 en reprenant avec perfection les morceaux de légendes. La ressemblance est telle que même ?uestlove , le batteur des Roots, a cru avoir affaire à un groupe des années 70 lorsqu’il les a écouté pour la première fois.
Tackett (à la guitare ou à la bass) s’entoure donc de super musiciens (certains sont là depuis le début) comme James « The Penguin » King au saxo tenor, Pete « The Buzzard » McNeal à la batterie, Mike Bolger et Paul « The Badger » Vargas aux trompettes, Marshall Thomson au Fender Rhodes, Dan Ubik à la guitare et surtout son bras droit, le MC-percussioniste Mixmaster Wolf dont les interventions ne sont pas sans rappeler James Brown, sans les amendes, les dreads et la bedaine en plus.
On aura donc attendu quatre années interminables (quand on est fan) pour voir sortir le nouvel album « Hit The Floor », cette fois - ci sorti chez Ubiquity , jugé plus funky que Stones Throw. « J’ai tendance à être perfectionniste » se défend Tackett. Il peut l’être en effet puisqu’il s’agit cette fois de 13 morceaux originaux entièrement écrit et composé par le leader de Breakestra (tout de même aidé par Daryl Jackson à l’écriture). « Tâche plus ardue qu’il n’y parait » avoue – t – il aussi.
Mais au finale, c’est une complète réussite. La majorité des titres sont des hits en puissance, groovant à profusion les uns comme les autres. Encore une fois, Breakestra met à l’honneur les grands maîtres du funk originel. Certes, le groupe ne révolutionne rien mais joue avec conviction. Pourquoi changer une recette vieille de plus de 30 ans ?
« Hit The Floor » est un subtil mélange des genres. «Hit Tha Flo » nous ramène dans les sixties, on retrouve l’esprit de Sly Stone sur « Keep On Playin’ », la Nouvelle Orléans n’est pas oubliée avec « The Gettin To It » et la période James Brownienne 69 -74 est immortalisée sur « Burgundy Blues », « You Don’t Need A Dance » et « Stand Up » (à la sauce Bobby Byrd ). Enfin, le morceau « Family Rap » , sur lequel interviennent Chali2na et Soup de Jurassic 5, ainsi que Double K des People Under The Stairs, met funkateers et B Boys d’accord. Musiciens avant tout, les apports au niveau chants sont discrets et bien dosés pour laisser la place aux instruments et surtout au break de batterie omnipotent qui génère la magie du groove de Breakestra.
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LIENS
www.breakestra.com
www.myspace.com/breakestra
www.ubiquityrecords.com/breakestra.html
ARTICLE
Breakestra - Le groupe le plus funky de la côte ouest des États-unis ! lire l'article
Tous nos articles sur Breakestra >>> ici
DISCOGRAPHIE
2005 - Hit the Floor / Ubiquity
2002 - Deuces Up, Double Down / Stonesthrow
2001 - The Live Mix Part 2 / Stonesthrow
AGENDA
Breakestra en concert >>> voir les dates
www.breakestra.com
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www.ubiquityrecords.com/breakestra.html
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2002 - Deuces Up, Double Down / Stonesthrow
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