HOCUS POCUS
Freeworker a.k.a The Most Dangerous Togolian Alive
Que peut on penser du choix antinomique du patronyme de «Freeworker» ? Certes, Alain Radix paye des impôts, cotise pour une retraite de plus en plus utopique et traverse la plus part du temps quand le feu est rouge. Pour l’heure, il se contente d’être libre d’aller promener ses sélections festives où bon lui semble.

Freeworker est un homme tout terrain, une sorte d’électron libre multi – usage qui met à profit dans ses sets l’héritage qu’ont laissé les James Brown, Stevie Wonder, Teddy Riley, Erik B & Rakim, A Tribe Called Quest, De La Soul, Public Enemy, NTM ou encore le Wu Tang Clan, qu’il découvre tout au long de son adolescence au contact des programmes télé comme « Yo, MTV Raps », « Rapline », « Deenastyle », « H.I.P. H.O.P. » ou encore les archives de « Soul Train ».

De là naît son amour du Hip Hop qui se transforme rapidement en amour de la black music puisque le Hip Hop l’emmène naturellement vers la Funk, le Jazz et la Soul.

Sa liberté lui permet aussi de travailler qu’avec des individus de bonne volonté. A l’image de Sound Of Brothers dans les années 90, un collectif de DJs aux origines artistiques et ethniques diverses, proche du Wild Bunch de Daddy G (Massive Attack) et Nelee Hooper (Soul II Soul).

Plus tard, sa rencontre avec Soulist en 2002 fût le présage d’une collaboration au combien efficace. Le duo s’illustre aussi bien en tant que producteurs de soirées reconnues (What The Funk, Les Sons Ouverts, Roue Libre Sound System etc.), qu’à à travers un sound system complémentaire qui fait le bonheur des pistes de danse des clubs où le duo sévit.

Aux platines, ses sets vifs laissent toujours le public alerte et sont irrémédiablement tournés vers la fête. De quoi justifier sa présence aux cotés de Keb Darge (Kay Dee Records), Quantic (Quantic Soul Orchestra), Sidney (H.I.P. H.O.P.) ou en première partie de Dudley Perkins (Stones Throw) et Blackalicious (Quannum).

Freeworker profite aussi de ses moments perdus pour écrire sur la musique via plusieurs webzines dont wegofunk.com, le magazine internet des musiques afrogrooves, pendant 2 ans. Parler de la musique est aussi fondamentale que de la jouer.

Sa liberté, il l’a retrouve également avec son émission radio «Hocus Pocus», une émission sur les musiques urbaines, 1 jeudi sur 2, sur IDFM 98.0, durant laquelle il célèbre (en compagnie de son acolyte hertzien Muzul) le meilleur du bon son en conviant des invités venus parler de leur musique ou de la musique.

Et pour boucler la boucle, il fonde en 2006 le label Weplay Records avec Soulist, grâce auquel le duo espère bien ambiancer les oreilles averties.

Freeworker ou le couteau suisse de la musique …


le 31/01/2006 à 11:19

MUSIC PLEASE
Le programme des émissions à venir (quand on a préparé quelque chose...)
Hocus Pocus, c'est encore mieux écouté plusieurs fois..
Freeworker, Muzul, et leurs invités dans leurs oeuvres...
Freeworker & Muzul, les Heckel & Jeckel de la FM, les Sacco & Vanzetti du net, les Araméens dans le texte. Completly down wiith Gueridon.




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