HOCUS POCUS

Les animateurs

31/01/2006
Muzul a.k.a Notorious Pig
L’histoire de Muzul commence en musique.
Une enfance entre un père obsédé par les orchestrations démesurées, et une mère cliente des chansons à textes (quoi que pas toujours en fait) le tout bercé par le bal musette qu’affectionne tant ses grands pères. Son premier 45t, si l’on exclu les livres-disques du Petit Menestrel (« quand tu entendras la cloche, tu tourneras la page ». Driiiing ! Allo c’est qui ?), sera « The one that I love » du duo John Travolta / Olivia Newton-John, il faut bien commencer par quelque chose…

Mais inconsciemment, durant toute cette période noire, il est initié à la Soul, au Funk, et au jazz-funk par les génériques de Holmes et Yoyo, Kum-Kum, Cobra, Captain Flam et tout ce qui porte une insigne (Baretta, Starsky & Hutch).
La suite est assez floue, Muzul se plaisant à brouiller les pistes pour ne pas que l’on découvre ses honteux errements de jeunesse : Madonna au Parc de Sceaux, Duran-Duran à Bercy et même Daniel Guichard à l’Olympia et Allain Turban à la salle des fêtes de Goussainville.

On retrouve finalement sa trace à la fin des années 80 quand son nom viendra grossir la liste des victimes du cataclysme It Takes A Nation Of Million To Hold Us Back, l’album de rap définitif. Scotché depuis sur la old school new-yorkaise au grand damne de Freeworker et de ses parents qui ont du supporter des années de bass drum qui tabasse, Muzul ne jure que par Public Enemy, Eric B & Rakim, EPMD, KRS One, Wu-Tang Clan, mais s’autorise tout de même quelques incartades Californiennes avec Cypress Hill. Un malheur n’arrivant jamais seul, il va ensuite pourrir un peu plus l’environnement sonore de ses parents et de quelques amis à grand coups de NTM, Assassin, Zappa, Hancock, Rolling Stones, Led Zeppelin, Renaud, The Goats, Sepultura, Rage Against The Machine, Slayer, Downset, Biohazard

Puis ce fut le drame. Un jour que l’on pensait comme un autre, on lui diagnostique une maladie qui lui dévorera les neurones jusqu’à la fin ses jours : une JamesBrownite de niveau 6 sur une échelle de 5. Collectionneur infatigable des productions du Godfather Of Soul, il en vint un jour aux mains avec un imprudent ayant osé lui adresser la parole en pleine écoute de Superbad. Cette maudite pathologie s’accompagnera d’une addiction démesurée pour le P-Funk et son dingo intergalactique George Clinton ainsi que d’un plaisir malsain à rechercher le groove qui tue.

Associé de force à Freeworker, leur duo ne fonctionne que parce que chacun tient l’autre par les c...... et menace à tout moment de faire éclater la vérité.

Muzul ou le Rubik’s Cube de la musique..

le 31/01/2006 à 11:20
Freeworker a.k.a The Most Dangerous Togolian Alive
Que peut on penser du choix antinomique du patronyme de «Freeworker» ? Certes, Alain Radix paye des impôts, cotise pour une retraite de plus en plus utopique et traverse la plus part du temps quand le feu est rouge. Pour l’heure, il se contente d’être libre d’aller promener ses sélections festives où bon lui semble.

Freeworker est un homme tout terrain, une sorte d’électron libre multi – usage qui met à profit dans ses sets l’héritage qu’ont laissé les James Brown, Stevie Wonder, Teddy Riley, Erik B & Rakim, A Tribe Called Quest, De La Soul, Public Enemy, NTM ou encore le Wu Tang Clan, qu’il découvre tout au long de son adolescence au contact des programmes télé comme « Yo, MTV Raps », « Rapline », « Deenastyle », « H.I.P. H.O.P. » ou encore les archives de « Soul Train ».

De là naît son amour du Hip Hop qui se transforme rapidement en amour de la black music puisque le Hip Hop l’emmène naturellement vers la Funk, le Jazz et la Soul.

Sa liberté lui permet aussi de travailler qu’avec des individus de bonne volonté. A l’image de Sound Of Brothers dans les années 90, un collectif de DJs aux origines artistiques et ethniques diverses, proche du Wild Bunch de Daddy G (Massive Attack) et Nelee Hooper (Soul II Soul).

Plus tard, sa rencontre avec Soulist en 2002 fût le présage d’une collaboration au combien efficace. Le duo s’illustre aussi bien en tant que producteurs de soirées reconnues (What The Funk, Les Sons Ouverts, Roue Libre Sound System etc.), qu’à à travers un sound system complémentaire qui fait le bonheur des pistes de danse des clubs où le duo sévit.

Aux platines, ses sets vifs laissent toujours le public alerte et sont irrémédiablement tournés vers la fête. De quoi justifier sa présence aux cotés de Keb Darge (Kay Dee Records), Quantic (Quantic Soul Orchestra), Sidney (H.I.P. H.O.P.) ou en première partie de Dudley Perkins (Stones Throw) et Blackalicious (Quannum).

Freeworker profite aussi de ses moments perdus pour écrire sur la musique via plusieurs webzines dont wegofunk.com, le magazine internet des musiques afrogrooves, pendant 2 ans. Parler de la musique est aussi fondamentale que de la jouer.

Sa liberté, il l’a retrouve également avec son émission radio «Hocus Pocus», une émission sur les musiques urbaines, 1 jeudi sur 2, sur IDFM 98.0, durant laquelle il célèbre (en compagnie de son acolyte hertzien Muzul) le meilleur du bon son en conviant des invités venus parler de leur musique ou de la musique.

Et pour boucler la boucle, il fonde en 2006 le label Weplay Records avec Soulist, grâce auquel le duo espère bien ambiancer les oreilles averties.

Freeworker ou le couteau suisse de la musique …


le 31/01/2006 à 11:19

MUSIC PLEASE
Le programme des émissions à venir (quand on a préparé quelque chose...)
Hocus Pocus, c'est encore mieux écouté plusieurs fois..
Freeworker, Muzul, et leurs invités dans leurs oeuvres...
Freeworker & Muzul, les Heckel & Jeckel de la FM, les Sacco & Vanzetti du net, les Araméens dans le texte. Completly down wiith Gueridon.




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